Complémentation minérale et vitaminique : quel intérêt pour les chevaux ?

Les minéraux constituent avec les vitamines, les protéines, les fibres, les matières grasses, l’amidon ou l’eau, le carburant du cheval. Les minéraux sont répartis en deux grandes familles : les macro-éléments (calcium, phosphore, sodium, potassium, magnésium, soufre), présents en grande quantité dans l’organisme, et les oligo-éléments (fer, cuivre, zinc, manganèse, cobalt, sélénium, iode), présents en bien plus faible quantité, mais tout aussi importants. Ils sont accompagnés de plus de 12 vitamines : dont les vitamines A, C, D, E, K et les vitamines du groupe B. Assimilés par l’organisme, tous ces éléments participent aux fonctions essentielles chez l’homme comme chez le cheval. Chacune d’entre elles a un rôle précis et peuvent participer à différents métabolismes. Elles stimulent le système immunitaire, participent aux fonctions musculaires, cardiaques, digestives, favorisent la croissance…

Des carences et déséquilibres en minéraux et vitamines peuvent être observés. De quoi affecter à moyen terme la forme du cheval, voir même contribuer à l’apparition de lésions ou de pathologies comme l’ostéochondrose ou l’ostéoporose. Il faut dire que l’organisme ne produit pas lui-même l’ensemble de ces minéraux et vitamines. Si l’alimentation répond à une partie des besoins nutritionnels, elle ne les couvre pas forcément en totalité. Tous les aliments et tous les fourrages n’ont pas les mêmes qualités nutritives. Par ailleurs, tous les chevaux n’ont pas les mêmes besoins. Certains, du fait de leur âge ou de leur activité, ont des besoins nutritionnels spécifiques. C’est le cas des chevaux en croissance, en période de reproduction ou à l’activité physique importante. L’alimentation de ces chevaux fera donc l’objet d’un suivi personnalisé. Un apport sera souvent conseillé, sous la forme des « CMV » : compléments minéraux vitaminiques.

Les chevaux nourris avec de l’aliment complémentaire de fourrage (appelé aussi aliment « complet ») pourront eux aussi être complémentés, en fonction de leurs besoins et de la qualité de l’aliment, soit toute l’année, soit en cures de 10 jours une fois par trimestre aux changements de saison. Enfin, pour les chevaux (d’élevage et de course essentiellement) nourris avec des céréales et un aliment complémentaire de céréales, un apport en CMV sera en général conseillé en continu.

A savoir, les CMV contiennent un dosage optimisé de micronutriments. Ils s’appuient sur des rapports nutritionnels clés : le rapport phosphocalcique « Ca/P » (la quantité de calcium divisée par la quantité de phosphore distribuée, entre 1,5 et 2 en général) ou encore le rapport zinc-cuivre « Zn/Cu » (la quantité de zinc divisée par la quantité de cuivre distribuée, entre 3 et 4). 

Les compléments minéraux vitaminiques (CMV) permettent de rééquilibrer les rations et d’apporter le bon dosage de micronutriments. C’est le cas de Paskamine pour les chevaux athlètes et Paskabreeding pour l’élevage, deux compléments formulés par Paskacheval. Retrouvez-les chez votre distributeur le plus proche.

Paskacheval a également mis au point une complémentation sur-mesure (Concept ADIA). Vous souhaitez une étude personnalisée et une ration conçue pour vos chevaux ?